Hello et bon début de weekend à toi,
J’espère que tu vas bien.
On se retrouve donc pour faire le point sur l’actualité droit & innovation.
Au programme:
La publication de la 6e édition du baromètre des legaltechs;
Do Not Pay reporte son test de plaidoirie assisté par l’IA;
La CNIL crée un service de l'intelligence artificielle;
Évaluer le potentiel de ChatGPT: Sept leçons d’histoire de l’innovation;
Le prompt-art sous les radars des tribunaux;
Comme d’habitude, les liens vers les articles figurent dans les # disséminés tout au long de ce mail.
Je te souhaite une bonne lecture 😉.
#LegalTech🚀
Publication de la 6e édition du baromètre des legaltechs françaises
C’est désormais une tradition: depuis 2017, Maddyness, La Banque des Territoires et Lamy publient annuellement les grandes tendances des legaltechs françaises.
📌 Le bilan pour 2022:
Un secteur qui arrive à maturité avec l’entrée dans une phase de concentration des legaltechs. 2022 est marquée par une baisse des levées de fonds et une hausse des opérations de fusions-acquisitions.
Des legaltechs en croissance, qui génèrent de la rentabilité et qui embauchent.
📊 Chiffres clés:
baisse de 44% des levées de fonds par rapport à 2021
63% des legaltechs consultées ont reçu une offre de rachat
35% des legaltechs interrogées se déclarent rentables
6% d’entre elles dégagent entre 5 et 30 millions d’euros de chiffre d’affaires
60% des fondateurs se versent un salaire
49% des legaltechs ont fait entrer un investisseur au capital
Pour consulter le 6e baromètre des legaltechs françaises, c’est par là ##.
Do Not Pay reporte son test de plaidoirie assisté par l’IA
Dans la dernière édition, on parlait du test ambitieux de Do Not Pay, une legaltech américaine qui a développé un algorithme destiné à souffler à l’oreille de son utilisateur, les plaidoiries appropriées lors d’une audience juridictionnelle.
Le fondateur de Do Not Pay a annoncé sur Twitter sa décision de reporter ce test, en raison de menaces de la part du “State Bar” (l’équivalent du Barreau aux US) qui n’a pas manqué de lui rappeler les sanctions encourues pour l’exercice illégal de la profession d’avocat #.
Le fondateur va désormais consacrer son temps à la protection des consommateurs.

#IntelligenceArtificielle🤖
La CNIL crée un service de l'intelligence artificielle
La CNIL semble anticiper la publication du futur Règlement européen sur l’intelligence artificielle (IA Act) puisqu'elle vient d’annoncer la création d’un service entièrement dédié à l'intelligence artificielle #. Ce service est composé de 5 personnes: des ingénieurs et des juristes.
🎯 Le but de la CNIL: Monter en compétence sur le sujet, gagner en expertise afin d’être prête lorsque le règlement sera publié.
La CNIL a annoncé orienter ses premiers travaux sur les algorithmes reposant sur l'apprentissage automatique.
👉 La CNIL suit ainsi les préconisations du Conseil d'Etat d'août dernier. En effet, cet été, le Conseil d'Etat a pris position en faveur de la CNIL comme future autorité de régulation des systèmes d'intelligence artificielle. La CNIL met donc toutes les chances de son côté.
Évaluer le potentiel de ChatGPT: Sept leçons d’histoire de l’innovation
Tu as certainement entendu parler du chatbot Chat GPT # et tu l’as peut-être même déjà testé.
Publié il y a à peine 2 mois, ce chatbot fait l'objet de nombreux articles, tantôt sur ses capacités surprenantes, tantôt sur ses limites. La communauté juridique brainstorme sur les usages possibles pour les professionnels du droit et s’interroge sur le principe même de l’utilisation d’un tel outil #.
Ce billet de blog te permettra de réfléchir et d'apprécier le potentiel de cet outil, à la lumière des leçons tirées de l'apparition de précédentes innovations de rupture #.
A méditer…
Le prompt-art sous les radars des tribunaux


Des artistes déposent une action de groupe aux USA contre Midjourney, Stability AI et Deviant Art pour avoir utilisé le logiciel de promp-art Stable Diffusion #. Plus particulièrement, il leur est reproché l’usage d’oeuvres protégées comme données d’entrainement de Stable Diffusion, ainsi que la génération d’oeuvres dérivées reproduisant le style des artistes.
Bref, c’est le procès du prompt-art # #.
On a hâte d’en connaître l’issue, qui pourrait alors faire jurisprudence et inspirer d’autres actions à l’étranger.
Toujours pertinente et interessante, ta lettre Anais. Bravo.